Souffles

Souffles 2020/2018

Souffles métamorphose #4 - performance - Le Générateur, Micadanses, Paris - 2020 - Photo © Le Générateur

Souffles

Performances de Christine Coste et Catherine Ursin
Matières sonores, Nikola Kapetanovic (Souffles, métamorphose #3)
Durée variable 10'/ 4h

En 2018, le binôme de plasticiennes, Christine Coste et Catherine Ursin, une petite blonde et une grande brune ont crée la performance Souffles. Elle se décompose en cinq tableaux : méiose, l’aube, la banalité, libération et spasmes. Inspirés de l’Histoire de l’Art, des mythologies ou de la philosophie, ils sont représentés autour d’une large Paroi transparente (330X220 cm) qui devient alternativement toile à peindre, écran ou sculpture. Les performeuses jouent avec cette structure qui les sépare, les unit. Elles manimulent les matières (terre solide ou liquide, bâches, fils, fourrure), les accessoires (talons aiguilles, robes, tondeuses, valises, hachoir) et modulent leurs souffles pour incarner tour à tour la sculpteure, la peintre, la femme enceinte, la femme tondue, l’embryon, la démiurge, l’animale, la cosette, la bouchère, la dictateure...
Le projet propose au public de prendre part à la performance, à la création d’une œuvre éphémère et collective, en se confrontant à leurs peurs, à leurs inspirations du moment, à leurs pulsions, à eux- mêmes.
En 2019, les performeuses ont développées une nouvelle formule de la performance sans la Paroi : Souffles métamorphose #1. Depuis, elles proposent des formes qui se renouvellent sans cesse en fonction des lieux et de la durée (métamorphose #1, #2, #3, #4).
Corps sensuel, oblitéré, dilaté, animalisé ou chosifié, les deux performeuses interrogent la notion de genre et de pouvoir. Souvent les visages se cachent comme pour mieux traduire la nature de ces créatures mues par la métamorphose, la rencontre, la recherche d’identité, l’émancipation.

" À la fois déroutante et empreinte de questionnements sur la place de l’être, les performeuses ont mis en scène les interactions, à la fois violentes et sensuelles, que l’on peut avoir avec l’autre, mais également les métamorphoses qu’impliquent la contiguïté avec son alter ego, toujours en équilibre, parfois précaire, entre l’humain et la bête. L’ensemble étant rythmé par le souffle des protagonistes. "

Ville de Givors, Centre d'Art La Mostra

Souffles (Breaths)

Performances by Christine Coste and Catherine Ursin
Sound matters, Nikola Kapétanovic (Breaths, metamorphosis #3)
Variable duration 10 '/ 4h

In 2018, Christine Coste and Catherine Ursin, visual artists, a little blonde and a tall brunette created the performance Souffles. It breaks down into five tables : meiosis, dawn, banality, liberation and spasms. Inspired by Art History, mythology or philosophy, they are represented around a large transparent wall (330X220 cm) which alternately becomes a painting, screen or sculpture. The performers play with this structure that separates them, unites them. They manipulate materials (solid or liquid earth, tarpaulins, threads, fur), accessories (stilettos, dresses, clippers, suitcases, chopper) and modulate their breaths to embody in turn the sculptor, the painter, the pregnant woman, the shorn woman, the embryo, the demiurge, the animal, the cosette, the butcher, the dictator ...
The project invites the public to take part in the performance, in the creation of an ephemeral and collective work, by confronting their fears, their current inspirations, their impulses, themselves.
In 2019, the performers developed a new performance formula without the Wall : Breaths metamorphosis #1. Since then, they have offered forms that are constantly renewed depending on the location and the duration (metamorphosis #1, #2, #3, #4).
Sensual, obliterated, dilated, animalized or objectified body, the two performers question the notion of gender and power. Often the faces hide as if to better translate the nature of these creatures moved by metamorphosis, meeting, seeking identity, emancipation.

" At once confusing and full of questions about the place of being, the performers have staged the interactions, both violent and sensual, that one can have with the other, but also the metamorphoses that imply the contiguity with his alter ego, always in balance, sometimes precarious, between the human and the beast. The whole being punctuated by the breath of the protagonists. "

Givors, La Mostra Art Center