La vie commence maintenant

La vie commence maintenant 2017

La vie commence maintenant - L'Isba des Arts, Montreuil - 2017 - prise de vue © Vincent Lévy, Vidéo © Fred Soupa

La vie commence maintenant - performance - 2017
Christine Coste terre - Nikola Kapetanovic /Fred Soupa son
Durée 50'

Sur scène, un dispositif ; un espace bâché de noir, un socle, un arbre à cymbales, un udu, un bloc de terre, un corps en genèse, un percussionniste. Le musicien expérimental rivé à ses pédales et tables de mixage est hors champ.
Une voix d’enfant vient rompre le silence et déclenche le mouvement larvaire de la performeuse. Les corps se palpent, se rencontrent. Et toujours, tel Sisyphe, la plasticienne travaille la matière où bruissent les questions. La terre devient tour à tour sexe féminin, masque, embryon, bête. Force tellurique, elle déferle en pluie, recouvre les murs et le sol, imprègne le corps de la performeuse, le recouvre, le pétrifie. Mue par l'action d'images projetées, le corps enfante à nouveau.
Les sons, les corps et la matière sont poreux. Ils circulent librement, se répondent, s'opposent. Le larsen ondulatoire du udu excite la mobilité. Les gongs, les cymbales viennent dissoudre ou percuter les sons électro, souligner ou distordre les mouvements. Les représentations graphiques se télescopent ; peinture matiériste, statuaire antique, dessins pariétaux, figures anthropomorphes, images numériques.
La vie commence maintenant est un moment intense et fugitif qui crée du lien avec le regardeur éprouvant sa propre narration. Une transe ? Un rituel chamanique ? Un culte voué à la femme ?

La vie commence maintenant (Life begins now) - performance - 2017
Christine Coste clay - Nikola Kapetanovic, Fred Soupa sound
Durée 50'

On stage, a device; a space covered with black, a plinth, a cymbal tree, an udu, a block of clay, a body in genesis, a percussionist. The experimental musician riveted to his pedals and mixers is out of scope.
A child's voice breaks the silence and triggers the performer's larval movement. The bodies palpate, meet. And always, like Sisyphus, the plastic artist works on the material in which questions rustle. The earth becomes in turn female sex, mask, embryo, beast. A telluric force, it breaks in rain, covers the walls and the floor, permeates the performer's body, covers it, petrifies it. Driven by the action of projected images, the body gives birth again.
Sounds, bodies and matter are porous. They circulate freely, respond to each other, oppose each other. The wave feedback from udu excites mobility. The gongs, the cymbals dissolve or strike the electro sounds, underline or distort the movements. The graphic representations collide; materialist painting, ancient statuary, wall drawings, anthropomorphic figures, digital images.
La vie commence maintenant (life begins now) is an intense and fleeting moment that creates a bond with the viewer experiencing his own narration. A trance ? A shamanic ritual ? A cult dedicated to women ?